A distance de chaque batiment, un panneau en bois tient a peine debout en appui sur la végétation dense, ou git carrément au sol devant certains. Sur quelques panneaux, un papier jaune pulpeux a l'allure officielle tient encore bon. Fixe, dechire, noye par des generations de pluies successives.
Il ne peut pas échapper à Samuel que c'est un vieil avis de depropriation semblable aux milliers d'autres edites a destination d'etablissements divers, de l'enseignement a la recherche en passant par la culture, pour leur signifier la confiscation des lieux par l'etat. L'état peut bien se passer de tels papiers actuellement mais dans les années 60 ils avaient été affichés en masse.
Visiblement, ces blocs font parties des bâtiments que l'état ne s'est contenté que de déproprier sans les réaffecter.
Même le chantier de destruction a ete laisse en plan...
Avant meme le dallage, une etendue horizontale de planches et de poutres entrecroisees tracent un motif en grillage par-dessus le vide d'un trou dont la profondeur est indéterminée. Le vide s'étend devant tous les bâtiments. Il s'achève à chaque extrémité au niveau de buissons.
Entre la partie en bois et le dallage en partie dechausse, des baches en lambeaux pendent encore a des mats metalliques devant chaque bâtiement.
Mais les façades tiennent encore bon.
Le dernier bâtiment de la série est légèrement plus massif.
Cet à ce niveau qu'émerge Don après un "psssst" pour attirer votre attention. Il avance vers vous.
Il ne peut pas échapper à Samuel que c'est un vieil avis de depropriation semblable aux milliers d'autres edites a destination d'etablissements divers, de l'enseignement a la recherche en passant par la culture, pour leur signifier la confiscation des lieux par l'etat. L'état peut bien se passer de tels papiers actuellement mais dans les années 60 ils avaient été affichés en masse.
Visiblement, ces blocs font parties des bâtiments que l'état ne s'est contenté que de déproprier sans les réaffecter.
Même le chantier de destruction a ete laisse en plan...
Avant meme le dallage, une etendue horizontale de planches et de poutres entrecroisees tracent un motif en grillage par-dessus le vide d'un trou dont la profondeur est indéterminée. Le vide s'étend devant tous les bâtiments. Il s'achève à chaque extrémité au niveau de buissons.
Entre la partie en bois et le dallage en partie dechausse, des baches en lambeaux pendent encore a des mats metalliques devant chaque bâtiement.
Mais les façades tiennent encore bon.
Le dernier bâtiment de la série est légèrement plus massif.
Cet à ce niveau qu'émerge Don après un "psssst" pour attirer votre attention. Il avance vers vous.